L’eau est une affaire sérieuse à l’université RWTH d’Aix-la-Chapelle.
Les recherches menées au prestigieux Institut pour l’Aménagement et la Gestion des Eaux d’Aix-la-Chapelle couvrent de nombreux domaines. Tandis que l’ingénierie hydraulique se concentre davantage sur l’aspect structurel, la gestion des eaux usées se tourne vers l’usage et la conservation des eaux en tenant compte des risques associés. Bien que l’institut ait changé de nom plusieurs fois, il existe depuis la fondation de l’université RWTH Aachen en 1870. Le professeur Holger Schüttrumpf dirige l’institut depuis 2007. Six ans plus tard, lui et ses collègues ont pris possession du bâtiment de l’institut.
Les autres laboratoires ne lui arrivent pas à la cheville
Le nouveau bâtiment dispose d’un laboratoire d’une surface de 2250 m². Ce dernier est notamment équipé d’une embarcation de test Nelli 2. La coque du catamaran est fait à partir d’un alliage d’aluminium résistant à l’eau de mer, mais nous reparlerons de l’aluminium dans un instant. En général, le laboratoire permet aux chercheurs de mener des expériences avec des matériaux résistants à l’eau à plus grande échelle. Il y a par exemple une digue de 3 mètres de haut faite avec des matelas en plastique et équipée de capteurs qui donnent des informations sur les mouvements. Il y a également un grand réservoir souterrain de 400 m³ qui, combiné avec un réservoir surélevé (niveau de pression constant : 7 m) et un conduit annulaire DN-400, permet à l’eau de circuler avec un débit de 1200 l/s.
Une solution élégante pour des exigences particulières
Au cours des différentes expériences, les chercheurs devaient régulièrement usiner des matériaux étanches avec une extrême précision. Pour ce faire, ils utilisent une machine de pliage de surface dont le cadre de base est fait à partir des profilés de notre système de construction modulaire MB. Manfred Kriegel, directeur du département de construction de modèles et membre de l’institut depuis 40 ans, explique le fonctionnement : « Pour expliquer les choses simplement, il faut s’imaginer la machine. Au milieu se trouve un fil métallique de 1,2 mm de long chauffé à 150 degrés. Lorsque un matériau comme le plastique ou le plexiglas est posé sur la machine, la surface directement au-dessus du fil chauffe. » Le plastique est utilisé pour construire des canaux d’eau.
Une fois traité, le matériau devient souple comme du caoutchouc et peut être déformé à souhait. Il peut par exemple être placé dans un angle et prendre exactement la même forme. Le principal avantage est que seuls des endroits spécifiques du plastique sont chauffés. Naturellement, il est aussi possible de chauffer le plastique en le mettant dans un moule et dans un four, mais l’on obtient alors une plaque souple sur toute sa surface. Le plastique traité avec la machine de pliage de surface quant à elle ne devient souple que lorsque vous le voulez et le matériau alentour n’est pas affecté. L’approche alternative consistant à utiliser un four entraîne le risque de déformer aussi les surfaces latérales.
Bien en avance sur la concurrence
Ayant utilisé le matériel d’un concurrent par le passé, l’Institut pour l’Aménagement et la Gestion des Eaux a décidé de choisir notre technique de profilés étanches. Comme l’explique monsieur Kriegel, l’une des raisons qui les a incités à changer de fournisseur était la qualité du matériau : « Chez item, peu importe où l’on place l’écrou dans la rainure, la fixation tient. Si j’ai un profilé vertical, la clavette rainurée reste là où je veux qu’elle soit. » Le chercheur passionné apprécie également la « polyvalence extrême » de notre technique de profilés. C’est pour cette raison que l’institut utilise désormais aussi nos charnières dans les déversoirs de ces modèles pour régler les niveaux des eaux.
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